Le grand veneur
de Richard Alain MARSAUD de LABOUYGUE
La chasse prépare à l’art de la guerre et comme l’a rappelé l’ancien Président de la République Française Nicolas Sarkozy : «On peut se déchirer parfois en politique comme des chiens, mais on a pour obligation de toujours chasser en meute».
En le disant, il consacre le propos enseigné que «l’homme est un animal politique», qu’il faut cadrer dans la meute pour le rendre efficace dans la réalité de l’action, sa conquête.
Si la chasse fut longtemps le plaisir de nos rois, en temps de paix, elle est aussi le roi des plaisirs. Elle est décriée par une meute qui cache son nom et voudrait bien la voir disparaître, au motif d’un « sport barbare ». Ils crient, ils hurlent au loup que l’on tue... Que seraient les petits, les moyens, les grands, les forts, les faibles, les sans-grade, les dominés, les dominants, sans l’existence de l’Arche d’Alliance qui les réconcilie et que nous retrouvons dans la chasse dans la relation de l’homme avec l’animal.
Il en est ainsi de la pensée et de la politique qui procèdent de l’ordre établi.
La chasse a ses règles dans la vénerie qui peuvent-être comme en politique transgressées. Il appartient toujours au Grand-Veneur de former et de tenir les chiens. En est-il de même pour les boutons et les hommes de peu de Foi.
Tandis que l’écho des grandes chasses résonne dans nos oreilles et nos cœurs, l’homme et l’animal communiquent à l’unisson sur la finalité de leur destin.
Ces contes philosophiques nous donnent les pistes avec l’odorat et l’instinct de prédation. Puisse Saint Hubert, avoir pitié de nous.
format 12 x 18
120 pages
Juillet 2018 |